Les mesures de sécurité aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro seront révisées à la suite de l’attentat de Nice, ont indiqué des dirigeants brésiliens.
Au lendemain de l’attaque à Nice, le Brésil a sécidé de renforcer la sécurité des Jeux Olympiques 2016 de Rio de Janeiro (5-21 août), après une réunion au sommet vendredi. Le président par intérim Michel Temer s’est réuni d’urgence avec ses ministres régaliens et le responsable du renseignement, Sergio Etchegoyen. "Nous procédons à une révision finale de notre plan afin de voir ce qui peut être perfectionné en fonction de ce qui vient de se passer", a déclaré ce dernier au sortir de la réunion.
Le ministre de la Défense du Brésil, Raul Jungmann, a mentionné à la chaîne de radio CBN que le protocole de sécurité à Rio sera réévalué. Il a mentionné qu’il regrette les problèmes dans les déplacements que causera l’augmentation des points de contrôle à travers la ville hôte. "L’attaque de Nice est aussi inquiétante pour nous. Nous avons appris quelques leçons. Nous allons réviser nos mesures, ajouter des barricades, augmenter les fouilles et resserrer la sécurité. Ça va malheureusement compliquer la vie des gens, mais c’est pour leur sécurité", a expliqué Raul
Le maire de Rio, Eduardo Paes, a confirmé que la sécurité serait plus importante autour des délégations des pays qui ont récemment été la cible d’attaques terroristes. "Le Brésil n’est pas une cible de terrorisme, mais il y a toujours un risque quand on organise un grand événement avec des pays qui en sont", a déclaré le maire à la chaîne de télévision Globo. "Les Jeux olympiques sont un événement extraordinaire, mais il y a aussi des risques", a-t-il ajouté.
Le dispositif des personnels de sécurité, qui officiera à plein à partir du 24 juillet, mobilisera quelque 85 000 membres des forces de l’ordre (47 000 policiers et 38 000 militaires) pour assurer la protection des 10 500 athlètes et des officiels, journalistes et 500 000 touristes du monde entier attendus pour les Jeux.