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D’après le rapport d’une ONG américaine pour la liberté de la presse, au moins 250 journalistes emprisonnés dans le monde. La Chine est le pays avec le plus d’incarcérations. Celle-ci devance même la Turquie et l’Arabie Saoudite dans ce classement.
Le Comité pour la protection des journalistes, basé à New York, a affirmé, mercredi 11 décembre, que de nombreux journalistes incarcérés dans le monde sont accusés d’être des "ennemis de l’Etat" ou d’avoir émis des "fausses nouvelles".
D’après le rapport de la CPJ, relayé par Franceinfo, la Chine détient au moins 48 journalistes dans ses geôles. Ce pays est l’un de ceux dont le régime autoritaire tolère mal l’indépendance des médias, est à ce jour le numéro un des emprisonnements des personnes qui exercent ce métier.
La Turquie se trouve à la deuxième position de ce classement, avec 47 journalistes en prison. Le chiffre est en revanche inférieur à celui de 2018 (68).
La Comité pour la protection des journalistes a ensuite cité l’Arabie Saoudite et l’Egypte. Les deux pays en ont chacun incarcéré 26. Le bilan de 250 journalistes emprisonnés dans le monde est, certes, moins élevé comparé à l’année 2016 (273) et 2018 (255), mais la CPJ estime que ce chiffre est quand même important.
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