Alors que l’évacuation de la "Jungle" a commencé ce lundi 24 octobre, les récalcitrants au départ de Calais risquent un placement en centre de rétention administrative.
Dans le cadre du démantèlement de la "Jungle" de Calais, de nombreux migrants ont déjà quitté les lieux pour s’installer dans des camps de fortune un peu plus loin. De nombreuses personnes ont accepté de partir, mais la Grande-Bretagne reste l’unique objectif de certains d’entre eux. C’est pourquoi ils ont voulu rester à Calais et ses environs dans l’espoir de pouvoir continuer la traversée de la Manche.
Certains migrants ont décidé de s’enfuir et s’éloigner de la "Jungle" pour ne pas être envoyés dans un autre département de la France. "Il faut que je reste ici, près de la frontière pour rejoindre l’Angleterre", a confié Ali sur le récit de LCI. "C’est là qu’est ma famille", a-t-il ajouté.
Avec ce phénomène, les habitants et associations craignent l’apparition de nouveaux camps de migrants dispersés sur le littoral. Le gouvernement n’est pas resté sans réagir. Pour en finir avec ce genre de situation, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a affirmé qu’une présence policière serait maintenue dans le secteur. Cette mesure a été prise afin d’éviter toute réinstallation. À l’issue de l’opération, les récalcitrants au départ pourront être arrêtés et un placement en centre de rétention administrative s’en suivrait.