Les propriétaires des cinq bateaux calcinés ne parviennent toujours pas à réaliser le drame qui s’est abattu sur eux ce vendredi. Le bilan de l’incendie qui s’est déclaré tôt ce matin est estimé à plus d’un million d’euros. Privés de leur outil de travail, ces professionnels de la mer vont devoir licencier leurs employés et fermer boutique pendant un moment. Les conséquences pour l’environnement risquent elles aussi d’être conséquentes.
Devant les carcasses de leurs bateaux brûlés, les professionnels installés dans le Port de Saint-Gilles crient leur colère. Selon le Président de l’association du Port Guilain Moutama, "il y a un manque évident de sécurité" et "cela fait plusieurs années que ce ce problème a été signalé".
Consternées et inquiètes pour leur activité, ces personnes se demandent comment elles vont bien pouvoir faire pour relever la tête après cette dure épreuve. L’incendie qui a ravagé cinq embarcations ce vendredi matin aurait causé plus d’un million d’euros de perte. Une quinzaine d’emplois devraient par ailleurs être au chômage du fait de l’interruption de leur activité.
Sur les lieux ce matin, le troisième adjoint à la Mairie de Saint-Paul, Jean-Claude Melin, a tenté de rassurer les propriétaires des bateaux sinistrés. L’élu craint aussi les conséquences pour l’environnement dans la mesure où des fuites d’hydrocarbures ont été observées. Suivant le courant, il n’est pas impossible que ces substances ultra-nocives pour la faune et la flore du lagon atteignent la plage des roches noires.
La Municipalité et les autorités se réuniront dans la matinée pour décider d’interdire ou non la baignade à cet endroit.