A l’heure actuelle, plus de 300 dépouilles n’ont pas encore été identifiées en Israël, car elles sont trop mutilées. "On utilise l’ADN, mais c’est long", a annoncé le colonel Rhaim Vaisberg.
Mercredi 18 octobre, les corps de Noya, 12 ans, et de sa grand-mère Carmella, 80 ans ont été identifiés et une équipe spécialisée de l’Etat en Israël a annoncé la terrible nouvelle à la famille. La chaîne TF1 rapporte que les familles de disparus vivent dans l’angoisse alors qu’on identifie des corps dans un complexe militaire à l’autre bout de Tel Aviv. A l’heure actuelle, plus de 300 dépouilles n’ont pas été reconnues, car elles sont trop mutilées.
Le colonel Rhaim Vaisberg a annoncé qu’il est difficile de les identifier. "On utilise les machines ADN les plus performantes du pays, mais cela prend beaucoup de temps. On annonce aux familles le résultat quand on est sûrs à 100% qu’il s’agit de leur fils ou de leur fille", a-t-il détaillé.
A noter que l’armée et la police ont réussi à authentifier plus de 800 corps depuis 13 jours. Chaque jour, l’attente des familles sans nouvelles de leurs proches s’apparente un peu plus à un supplice.
> A lire aussi : Frappe sur un hôpital à Gaza : entre 200 et 300 morts, selon le Hamas