PPE/Beijersbergen/SIPA
Le ministère de la Santé a fait part de son intention de saisir la Haute autorité de Santé (HAS) sur l’intérêt ou non de la mise en place d’une deuxième dose de vaccin contre la variole du singe (monkeypox).
Une source proche du dossier a révélé que le ministère de la Santé se demande sur la nécessité de la recommandation d’une deuxième dose du vaccin contre la variole du singe. Avant une prise de décision, la Haute autorité de Santé va d’abord être saisie pour avoir son avis.
Pour économiser des doses, le ministère voudrait aussi avoir l’avis de la HAS sur la possibilité d’injections intradermiques (juste sous la peau). La Haute autorité de santé est aussi sollicitée de se prononcer sur la possibilité d’élargir la vaccination aux femmes qui vivent avec des hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes.
Selon les autorités sanitaires, l’épidémie de la variole du singe est contenue dans l’Hexagone. Le dernier bilan fait état de 3 800 cas enregistrés. Ce qui est problématique, c’est la faible couverture vaccinale dans le pays.
En effet, seules 91 000 personnes ont été vaccinées contre 250 000 personnes à risque qui sont éligibles à la vaccination. Le ministère de la Santé a tenu à souligner qu’à ce stade de l’épidémie, "une vaccination sur la population n’est pas nécessaire", rapporte Francetvinfo.fr.
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