Les Mahoraises sont scandalisées en lisant dans différents médias de l’Océan Indien cette phrase insultante : " Le rythme des constructions scolaires ne pourra jamais suivre le rythme des utérus des Mahoraises ". Il s’agit d’un dérapage verbal attribué à tort ou à raison au vice-recteur de Mayotte, François-Marie Perrin. Démenti formel dans l’entourage de l’intéressé, mais l’affaire fait couler beaucoup d’encre.
Cette " remarque injurieuse " aurait été exprimée par le vice-recteur lors d’une réunion le 24 février dernier. Le directeur de cabinet du rectorat, Bruno Wils, prend la défense de son chef. " Le vice-recteur n’a jamais dit cela. Il n’a jamais prononcé une phrase de cette nature mais il a parlé de la démographie importante et des constructions scolaires. Il veut une campagne de limitation de naissance. Il est respectueux des habitants de Mayotte ", soutient-il.
Bruno Wils évoque une éventuelle machination et se demande " pourquoi ça ne sort qu’un mois après ? ".