Jean-Hugues Ratenon fait partie des élus qui se sont mobilisés pour affréter un appareil pour ces passagers bloqués à La Réunion qui voulaient rentrer à Mayotte Le député présent à l’aeroport ce jeudi réagit également sur la quatorzaine obligatoire et sur les évacuations sanitaires.
"C’est vrai que le Conseil constitutionnel s’est prononcé sur cette affaire mais la loi et le pouvoir du préfet donnent la possibilité, dans le cadre d’une appréciation stricte du préfet d’imposer la quatorzaine aux gens. Je demande au préfet de La Réunion d’étudier au cas par cas les demandes de quatorzaine chez eux à la maison. Et dans le cas où il y a le moindre doute, d’imposer que la quatorzaine se fasse dans le lieu dédié.
C’est en train de créer une pression sur La Réunion. Il y a eu un premier décès. Deuxièmement ça crée beaucoup de pression au niveau du CHU et du personnel soignant. Cela n’est pas acceptable et on est en train d’utiliser ces malades comme de la marchandise. C’est un business financier, l’objectif est de faire venir ces malades pour après facturer. Il y a des possibilités de garder ces malades dans des bonnes conditions de soins à Mayotte il suffit d’ouvrir l’hôpital de la Petite terre.
La question qu’on s’est posée est pourquoi on a gardé ces gens pendant plus de deux mois alors qu’ils voulaient rentrer chez eux. Il a fallu se battre, créer les conditions pour que enfin le préfet de La Réunion et le préfet de Mayotte acceptent qu’ils rentrent chez eux, alors même qu’il y a des avions qui partent à Mayotte vide pour récupérer des gens. Donc pourquoi on a bloqué cette situation ?"