Les travaux de désensablement du Port de Sainte-Marie débutent ce lundi.
Après accord entre la Cinor et GTOI, des travaux de dragage d’urgence du port de Sainte-Marie commencent.
À l’entrée du port de Sainte-Marie, le sable s’entasse dans le chenal, empêchant les pêcheurs de pouvoir entrer et sortir du port.
C’est pour cela que la Cinor et la GTOI "se sont accordés sur une solution visant la mise en oeuvre de travaux de dragage d’urgence".
Parmi les 180 locataires du port, 40 plaisanciers ont retiré leurs bateaux du bassin afin de permettre les rénovations en cours des quatre pontons.
La première phase de travaux menés sur le bassin existant est en cours. Des nouveaux planchers en matière composite vont être installés. La soixantaine de boîtiers électriques et les arrivées d’eau seront également totalement refaits.
Les travaux seront achevés sur ce bassin à la fin du mois de septembre.
Le projet a été validé par le Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (Coderst).
La digue va être prolongée de trente mètres pour limiter l’ensablement du port. Des bâtiments portuaires et touristiques vont sortir de terre, dont un de deux étages et 900 mètres carré qui accueillera les 21 restaurants.
Le bassin doit être agrandi pour accueillir 350 bateaux au lieu des 180 actuels.
Le montant prévisionnel des subventions attendues devant se situer entre 5,6 millions d’euros et et 6,9 millions d’euros. La Cinor participera à hauteur de 10,5 à 11,8 millions d’euros.
Le chantier est évalué à environ 18 millions d’euros.
