Nouvelle opération de netoyage, cette fois à la Pointe du Diable ce dimanche. Des anciens et actuels étudiants en Biologie marine ont ramassaé des déchets sur le bord de mer. Un site ou un parcours de santé et un espace de jeux pour les enfants sont en cours de développement.
Ils sont motivés et déterminés : pas question de laisser de si gros déchets sur le site de la Pointe du Diable à Saint-Pierre pendant des milliers d’années. Les plus petits aussi sont ciblés par ces bénévoles, étudiants du monde marin et terrestre, et par ces habitants inquiets pour l’avenir de la planète.
"Nettoyer, il faut dégager, la nature, parce que les gens sont trop dégueulasses, ils font n’importe quoi."
"Il faut qu’on arrive à changer notre façon de consommer, car c’est la conséquence de notre surconsommation, c’est que du plastique."
"Ce sont des plastiques durs, de base le plastique n’est pas digérable et là en plus il peut faire des lésions à l’intérieur de l’estomac."
Sur le sable, chacun sa technique pour récupérer le maximum de déchets, y compris les plus petits éléments, cette ravine n’est pas oubliée, tôt comme ces sous-bois. De nombreux sacs sont remplis, des pneus ramenés ici, sur cette mini-plateforme de tri.
"Nous avons des bouteilles plastiques, mais aussi les plastiques mous, les plastiques alimentaires. Là il y a beaucoup de capotes avec les emballages. Il y a aussi pas mal de pneus, et plein de chaussures, dont des savates deux doigts, mais aussi beaucoup de talons !" explique Gabrielle Dicque, vice-présidente de l’Association Best Run.
Des déchets en tous genres dangereux et qui polluent ce site en cours d’aménagement : un parcours de santé et un espace de jeux viennent d’être installés. Le danger est aussi majeur pour l’éco-système marin d’où l’importance de changer nos habitudes.
"Juste faire ces petites actions pour se rendre compte de la quantité de plastiques. Et diminuer à notre échelle notre consommation de plastique. Pour tout ce qui est barquette, plutôt venir avec ses propres récipients en verre pour mettre la nourriture", met en avant Margot Thibault, vice-présidente de l’Association Best Run.
Ces étudiants entendent protéger la planète, d’autant qu’ils le disent, de part la chaîne alimentaire, ces micro-déchets ingérés par les plus petits animaux finissent dans les poissons consommés par les hommes.
- 2,8 tonnes de déchets récoltés pour 11,4m3 .
- 300 kg de plastiques et 2 tonnes de pneus !
- Parmi les 500 autres kg : verre, ferrailles, textiles.
- Objets insolites : une valise de 70L remplie de préservatifs usagés