Du buzz et des clics pour plus de voix ! La campagne pour les municipales s’accélère... Et parmi les outils incontournables, le Web, les réseaux sociaux et même les applications.
Des logos qui attirent l’oeil, des vidéos décalées... Certains semblent maîtriser l’art de se servir des réseaux sociaux à son avantage. À l’approche des municipales, les pages officielles des potentiels candidats se multiplient. Mais pour se démarquer, il faut faire preuve d’originalité.
"Tout le monde sait qu’il y a une montée de la communication audiovisuelle et une baisse de la presse écrite. Tout le monde sait qu’il y a 400 000 personnes sur Facebook à La Réunion, des dizaines de milliers sur LinkedIn, Instagram, etc. Donc se passer de ce mode de communication serait une erreur", met en avant Ibrahim Dindar, candidat aux municipales.
Pour une communication encore plus personnalisée, la députée Éricka Bareigts n’hésite pas à lancer sa propre application. "C’est vraiment rapprocher le citoyen le plus possible du politique, pour que je puisse être alimentée. Mais c’est aussi utiliser les moyens modernes, c’est le numérique. Je met du sang et du corps dans le numérique, je me rapproche du citoyen et on va co-construire."
La Toile est également un moyen pour les politiques de contourner la presse, et d’échanger directement avec la population.
Jean-Hugues Ratenon, d’expliquer : "En fonction de l’actualité, je regarde aussi les fils d’actualités et ça me permet un peu de connaître la vision des gens sur tel ou tel sujet. Par un exemple un sujet sur la bioéthique, qui arrive à l’Assemblée nationale la semaine prochaine, j’aimerai bien connaître l’avis des gens."
À La Réunion, le député fait partie des rois de la communication en ligne, avec un peu plus de 17 000 abonnés sur sa page Facebook. Un succès qui se justifie peut-être par sa présence régulière sur le réseau social, où il n’hésite pas à partager sa vie quotidienne.
Mais attention au faux pas... Une erreur de communication et c’est tout le Web qui s’affole. En 2015, une chanson en l’honneur de René-Paul Victoria est tournée en dérision.