On remarque une hausse de la violence dans les lycées professionnels, avec 25,3 incidents pour 1 000 élèves, soit 1,3 incident pour 1 000 élèves de plus que l’an dernier.
La Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), département statistiques du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a publié une Note d’Information concernant les actes de violences en milieu scolaire. On remarque une hausse de la violence dans les lycées professionnels, avec 25,3 incidents pour 1 000 élèves, soit 1,3 incident pour 1 000 élèves de plus que l’an dernier. C’est une tendance qui était déjà observée depuis plusieurs années, rapporte Le Figaro.
En revanche, la fréquence des incidents graves déclarés pour 1 000 élèves diminue en 2013-2014 pour l’ensemble des autres établissements scolaires. Le taux moyen d’incidents graves s’élève à 13,1 pour 1 000 élèves, soit une baisse de 1,3 point par rapport à l’année précédente.
Néanmoins la DEPP modère cette vision positive sachant que les modalités de calcul ont changé plusieurs fois depuis 2007, ce qui ne permet pas de faire des comparaisons rigoureusement exactes. Pour 79% des incidents recensés, il s’agit d’atteintes aux personnes, les atteintes aux biens représentent 9% et les atteintes à la sécurité 12%. Les atteintes à la vie privée ou les violences sexuelles sont autour de 2%.
La plupart des incidents graves relèvent des violences verbales (41,7% des faits) dont plus de la moitié envers les enseignants. Viennent ensuite les violences physiques, généralement entre élèves, qui représentent 30% des incidents, soit une baisse significative de 3 points par rapport à 2012-2013.
Ces actes de violences sont les faits d’un garçon pour 76% des cas et 21% de fois d’une fille. Les victimes sont également majoritairement de sexe masculin (27%) et ne concerne que 15% de fois des filles. Selon la note de la DEPP, le taux d’implication des filles dans un incident grave est donc trois fois et demie inférieur à celui des garçons.
