En marge de l’examen d’une proposition de loi sur l’enfance délaissée et l’adoption, les députés socialistes ont mis en débat l’éventualité d’étendre « l’agrément d’adoption aux couples pacsés ou vivant en concubinage ».
Jeudi à l’Assemblée nationale, les députés ont examiné le projet de loi sur l’abandon et l’adoption d’enfants français. Les élus socialistes ont profité du débat pour proposer d’étendre « l’agrément d’adoption aux couples pacsés ou vivant en concubinage ».
Cependant, cette proposition est loin de faire l’unanimité. « Il y a une véritable hypocrisie. Aujourd’hui, les conseils généraux ne peuvent pas refuser l’agrément à une personne célibataire. Mais on la refuse à un couple pacsé », s’insurge Patricia Adam, députée PS du Finistère.
Délivrer l’agrément d’adoption aux couples pacsés ou vivant en concubinage ouvre la voie à la possibilité d’en faire autant aux couples homosexuels. Cependant, cet amendement porté par la députée finistérienne a été refusé. « Les députés UMP et le gouvernement étaient contre », déplore-t-elle.
Lors de la séance à l’Assemblée nationale, des mesures ont été adoptées pour faciliter l’abandon et donc l’adoption d’enfants français. Sont autorisés à adopter seulement les couples hétérosexuels mariés légitimes, mais aussi les célibataires.