Même si le Président de la Haute Autorité de Transition n’est pas blessé, Andry Rajoelina s’est dit très choqué par l’attentat dont il a été victime jeudi soir. Une enquête est ouverte pour identifier le ou les auteurs de cette attaque.
Il était aux alentours de 19h30 jeudi soir lorsque le Président malgache Andry Rajoelina regagnait son domicile. Alors qu’il se trouvait à l’intérieur de son véhicule blindé, le cortège qui transportait le chef de l’Etat a été la cible d’un attentat.
C’est au moment de passer sur un ralentisseur que la voiture présidentielle a ralenti et qu’une bombe, à priori artisanale s’est déclenchée.
L’arrière de la voiture s’est soulevé mais aucun blessé n’est à déplorer. Sur place, les enquêteurs ont procédé à l’examen des lieux et ont découvert un fil électrique de plus de 150 mètres, au bout duquel se trouvait l’explosif.
Le tout était dissimulé sous une touffe d’herbe, au milieu de la chaussée. A l’autre bout du fil, les autorités ont trouvé une batterie qui permis aux auteurs de l’attentat de déclencher la bombe à distance.
Le Président de la Haute Autorité de Transition n’est pas blessé mais il s’est dit très choqué par cet événement qui met à jour les tensions dans le pays. C’est en effet la deuxième fois qu’Andry Rajoelina est la cible d’un attentat. Une enquête est en cours depuis jeudi soir. Un appel à témoins a également été lancé par la Haute Autorité de Transition.