Depuis le début de la guerre en Ukraine, des centaines de civils ont été tués dans la région de Kharkiv, la deuxième ville du pays.
Selon les autorités locales, au moins six personnes ont perdu la vie et 16 autres ont été blessées mercredi 17 août après la frappe russe sur Kharkiv, la deuxième ville d’Ukraine. Le maire de la ville, Igor Terekhov, a d’abord annoncé un premier bilan de trois morts et dix blessés, mais les chiffres ont été ensuite revus à la hausse par le gouverneur régional Oleg Sinegoubov. "Malheureusement, le nombre de morts et de blessés à la suite du bombardement (...) a augmenté : six personnes sont mortes, seize ont été blessées", a-t-il déclaré sur Telegram, propos repris par Le Figaro.
Igor Terekhov a affirmé qu’un immeuble d’habitation a été en proie aux flammes sur les lieux de la frappe. Une déclaration confirmée par le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui a évoqué un immeuble d’habitation "totalement détruit" dans le bombardement. "Une attaque ignoble et cynique sur les civils qui n’a aucune justification et démontre l’impuissance de l’agresseur", a-t-il lâché sur Telegram. "Nous ne pardonnerons pas, nous nous vengerons", a-t-il ajouté.
La ville de Kharkiv, située à une quarantaine de kilomètres de la frontière russe dans le nord-est de l’Ukraine, est souvent bombardée par l’armée russe depuis le début de l’offensive fin février. Toutefois, les troupes de Moscou n’ont jamais réussi à s’emparer de la cité. D’après le décompte des autorités, des centaines de civils sont décédés dans la région de Kharkiv depuis le début de la guerre.
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