La recommandation aux travailleurs de rester chez eux s’ils présentent les symptômes de la grippe engendre des craintes chez les dirigeants d’entreprise. En cas d’absentéisme prononcé, c’est le chiffre d’affaires qui sera immédiatement impacté par le manque brutal de main d’œuvre.
"Un travailleur malade dans mes murs et c’est 10% de chiffre d’affaires en moins". Georget Cadarsi est directeur de la Sotral, une menuiserie d’aluminium, installée à Sainte-Suzanne. Il emploie 9 salariés à temps complet.
Il n’ose imaginer les conséquences de la mesure de confinement sur son activité.
Il suffirait que deux ou trois salariés simplement grippé soient absents pour que les commandes prennent du retard. D’un autre côté, le chef d’entreprise ne veut pas céder à la psychose.
Il ne croit pas qu’une majorité des salariés réunionnais accepte de rester chez elle en cas de maux de tête ou d’écoulement nasal…
"Dans le pire des scénarios, un absentéisme massif des employés à la Réunion générerait des retards de production dans notre économie".
On se souvient de la période la plus critique de la crise du chik, où c’est principalement le domaine du BTP qui avait été frappé par les arrêts maladie.
Exemple de plusieurs chantiers de la GTOI qui n’avaient pu être livrés en temps en et en heure, avant les congés du BTP en décembre 2006...