Le bombardement visait une position du régime syrien près de la frontière turque, a affirmé mardi l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Plusieurs personnes ont été tuées dans cette frappe, mais leur identité n’a pas été précisée.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme a affirmé mardi que la Turquie a bombardé une position tenue par les forces du régime dans le nord de la Syrie. La frappe "visait une position du régime syrien… près de la frontière turque", a précisé l’ONG, évoquant le village de Jarqali, à l’ouest de la ville frontalière de Kobané.
Dix-sept personnes ont perdu la vie dans cette frappe. En rapportant l’information, le directeur de l’OSDH, Rami Abdel-Rahmane, n’a cependant pas pu préciser si les victimes étaient "issues des forces du régime ou si ce sont des combattants kurdes qui contrôlent la zone".
Les Forces démocratiques syriennes, dirigées par les forces kurdes, ont également parlé de cette attaque. "Des avions militaires turcs" ont mené "douze frappes aériennes contre des positions de l’armée syrienne déployée sur la bande frontalière à l’ouest de Kobané", ont-elles font savoir dans un communiqué.
Leur porte-parole, Farhad Shami, a affirmé que les raids ont fait des victimes, mais il n’a pas donné des détails. L’agence de presse officielle syrienne SANA a indiqué "toute attaque contre une position tenue par nos forces armées se heurtera à une réponse directe et immédiate sur tous les fronts", rapporte Le Monde.
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