Ce vendredi 20 novembre, le président Emmanuel Macron a insisté sur l’opposition totale de la France, militairement engagée au Sahel, à toute négociation avec les djihadistes.
Dans une interview accordée à l’hebdomadaire Jeune Afrique, le président français Emmanuel Macron a lancé : "avec les terroristes, on ne discute pas. On combat". "Il faut s’inscrire dans la feuille de route claire que sont les accords d’Alger", a précisé Emmanuel Macron en faisant référence aux accords de paix de 2015 entre le pouvoir central malien et d’anciens groupes de la rébellion touareg.
Dans des propos partagés par Africaradio, M. Macron ajoute que "ceux-ci prévoient un dialogue avec différents groupes politiques et autonomistes". Mais cela ne veut pas dire "qu’il faut dialoguer avec des groupes terroristes, qui continuent à tuer des civils et des soldats, y compris nos soldats", a-t-il souligné.
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Le Chef d’état a aussi tenu à dénoncer la "stratégie", selon lui, des Turcs et des Russes pour nourrir un sentiment antifrançais en Afrique, en jouant la carte du "ressentiment post-colonial", rapporte également la presse française.
Pour Emmanuel Macron, il y a une "stratégie à l’œuvre, menée parfois par des dirigeants africains, mais surtout par des puissances étrangères, comme la Russie ou la Turquie, qui jouent sur le ressentiment post-colonial". Selon lui, il ne faut pas "être naïf", car nombreux de ceux qui s’expriment, "qui font des vidéos, qui sont présents dans les médias francophones sont stipendiés" par la Turquie ou la Russie.
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