Les Californiens se sont lancés dans une nouvelle tendance en peignant leur gazon en vert, notamment avec la sècheresse historique qui sévit en Californie.
La sècheresse historique qui sévit en Californie a contraint certains habitants d’opter pour une solution pérenne pour l’entretien de leur gazon.
Peindre en vert pour remédier à l’interdiction d’arroser la pelouse
En effet, des Californiens, frappés d’interdiction d’arroser leur pelouse desséchée, ont pris la décision de la peindre en vert pour un effet naturel très bluffant. Sachant que les maisons bourgeoises et leur belle pelouse verte représentent une des caractéristiques de la culture américaine et des paysages urbains aux Etats-Unis, laisser sa pelouse tarir peut faire baisser la valeur d’une maison.
De l’eau et des pigments naturels
Paula Pearson, une habitante d’Escondido, juste à côté de San Diego, s’est également lancée dans la tendance de la peinture de la pelouse. Pour ce faire, un employé d’une société spécialisée dans la peinture de gazon a déjà débuté les travaux dans son jardin. La recette magique est composée d’une potion de jouvence à base d’eau et de pigments naturels identiques à ceux des cosmétiques. En un tour de main, le gazon est revivifié que la propriétaire ne manque pas de s’exclamer : "il aurait cette couleur si je l’arrosais tous les jours, je le sais car je vis dans cette maison depuis 25 ans !".
Une pelouse verte pour douze semaines
Résistant à la pluie, le produit n’est pas toxique et il peut durer douze semaines. A cause de la sècheresse extrême, de nombreux habitants ont dû supprimer leur pelouse et la remplacer par un jardin de plantes du désert comme les cactus, les agaves et les succulentes, qui peuvent vivre avec peu d’eau. Selon 20 Minutes ce mercredi, certaines cités californiennes vont jusqu’à proposer des incitations financières pour abandonner leur gazon. Le concours du "carré de jardin le plus laid" de San Francisco offre par exemple au gagnant un remplacement gratuit de sa pelouse à l’abandon par un bijou de jardin sec.