Cinq jours après le départ de l’’incendie qui ravage la forêt primaire sur le
plateau du Maïdo et le plateau des Tamarins, le feu est toujours actif. La nuit a été harassante pour les soldats du feu car le vent qui a soufflé sur la zone a entraîné des reprises du feu. Au total, 370 hectares sont déjà partis en fumée au coeur du Parc National.
Durant la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 octobre, le vent a rendu les travail des pompiers plus que difficile. Le combat contre ce feu de forêt spectaculaire continue et la fatigue se fait ressentir pour les pompiers sur zone depuis des heures.
La nuit dernière, "ce sont des surfaces déjà parcourues par les flammes qui ont été affectées. L’incendie a progressé d’une vingtaine d’hectares en direction de l’est, vers la Glacière" spécifie le communiqué de la Préfecture de la Réunion qui présente le point de la situation à 10h00.
"La manoeuvre d’attaque sur le flanc sud par une grande partie des forces mobilisées est en cours. L’objectif principal est d’empêcher la progression vers la forêt domaniale des Bénares et vers les remparts" précise la Préfecture.
Quant aux moyens à dispositions des soldats du feu : ils sont aujourd’hui identiques à ceux des jours précédents. L’ONF (Office National des Forêts) et le SDIS (Service Département d’Incendie et de Secours) engagent chacun vingt personnes supplémentaires. Les militaires des FAZSOI (Forces Armées de la Zone Sud Océan Indien) et l’ONF sont toujours mobilisés. Le feu continue d’être attaqué par voie aérienne avec les hélicoptères bombardier d’eau et au sol par les sapeurs-pompiers.
"L’eau employée dans la lutte contre cet incendie provient pour partie de réservoirs situés sur la commune de Saint-paul. La société La Créole met tout en oeuvre pour éviter les ruptures de distributions d’eau qui seront limitées à la nuit" précise le communiqué.