Françoise Larribe, la seule femme parmi les sept otages détenus par l’Aqmi au Sahel "est malade et ne peut plus rester longtemps sans soin", a révélé dimanche un intermédiaire nigérien. La Française souffrirait d’un cancer, une maladie diagnostiquée peu de temps avant son rapt.
"Je reviens de chez les ravisseurs dans le désert où j’ai rencontré deux représentants du groupe qui les détient : l’otage française est malade et ne peut plus rester longtemps sans soin", a déclaré via un téléphone satellitaire l’un des intermédiaires nigériens, impliqué dans la libération des otages.
"La femme française est malade. On nous a dit qu’elle a été soignée peu de temps avant son enlèvement, mais elle mérite un suivi", a confirmé une source malienne proche du dossier des sept otages.
Françoise Larribe, l’épouse de l’un des otages français a reçu ses premiers soins par chimiothérapie juste avant son enlèvement. Un traitement qui nécessite un suivi régulier.
Pour rappel, cinq Français, un Togolais et un Malgache, travaillant pour le groupe Areva et pour l’un de ses sous-traitants avaient été enlevés à leur domicile à Arlit, au nord du Niger, dans la nuit du 15 au 16 septembre 2010. Leurs ravisseurs, des combattants islamistes d’Aqmi, devraient bientôt communiquer leurs revendications, selon l’intermédiaire nigérien.
Les ravisseurs ont également réaffirmé que " les otages sont tous en vie et bien traités", selon cette même source nigérienne.