Une trentaine de surfeurs ainsi que plusieurs personnes recrutées aux postes de vigies requins et un élu de la commune Saint-Paul manifestent devant la sous-préfecture de Saint-Paul.
Près d’une trentaine de surfeurs crient leur colère devant les grilles de la sous-préfecture de Saint-Paul après l’annulation sur décision du gouvernement de la surveillance des spots de surf par les vigies requins.
Ce dispositif mis en place par la commune de Saint-Paul et l’association Prévention Risque Requin devait entrer en action aujourd’hui, mais le ministère de l’Environnement a exprimé son opposition hier en fin de journée provoquant l’annulant des vigies requins.
C’est l’incompréhension du côté de la municipalité qui avait accordé une enveloppe de 17.000 euros pour engager 15 vigies requins afin d’assurer la surveillance des activités nautiques sur certaines plages de sa commune. D’ailleurs un élu de la commune, Emmanuel Séraphin, accompagne les surfeurs dans leur mouvement de grogne devant la sous-préfecture de Saint-Paul.
Les manifestants souhaitent être reçus par les services de la Préfecture ce lundi. Ils menacent de reconduire une action mardi ou mercredi, cette fois, sur le chef-lieu si l’Etat ne les reçoit pas.