Le trentenaire, originaire de Saint-André et père de famille, a été tué par arme à feu devant une boîte de nuit de Saint-Gilles, le jeudi 23 mars 2023. Un an après les faits, sa compagne Morgane témoigne : "C’était un homme, un père merveilleux et je l’aimerai jusqu’à mon dernier souffle."
Il y a un an, le jeudi 23 mars 2023, Jean-Fred Cazambo est décédé devant une boite de nuit à Saint-Gilles. Originaire de Saint-André, le père de famille laisse derrière lui un fils, une petite fille et un petit garçon de moins d’un an.
"Aujourd’hui, je dois faire face à ton manque et rester forte pour nos enfants qui te cherchent chaque jour qu’ils regardent ta photo en t’appelant mais à laquelle tu ne répondras plus. Un an que tu as rejoins le ciel et que je contemple le ciel pour trouver ton étoile. Tu étais mon repère, ma force" confie la mère de ses enfants.
"Je le pleure tous les jours, mais je me résigne en disant que la mort n’arrêtera pas mon amour pour toi. Tu étais un homme, un père merveilleux et je t’aimerai jusqu’à mon dernier souffle. Je garde en mémoire ta force pour nos enfants. Tu n’es plus là mais je te vois chaque jour dans les faits et gestes de tes enfants".
"Si la douleur est intense néanmoins avec la force de la prière et de la pensée, on arrive à continuer la route en t’ayant en nous au quotidien et à jamais. Que Dieu, le tout-puissant entende nos prières et qu’il t’accorde une place honorée dans son vaste paradis. Je demande à ceux et celles qui l’ont connu d’avoir une pensée pieuse pour son âme et sa mémoire. A Dieu, nous appartenons et à lui nous retournerons" conclut Morgane, sa femme.
Pour rappel, les faits se sont déroulés devant une boite de nuit, aux alentours de 4h du matin, le réunionnais âgé d’une trentaine d’années, a été tué par plusieurs tirs par balles. Les coups de feu ont été tirés par plusieurs individus cagoulés à bord d’un véhicule volé. Ils ont pu être interpellés par les forces de l’ordre avant d’être mis en examen pour assassinat et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime. Les suspects sont actuellement en détention provisoire en attendant leurs procès.