Le candidat à la présidentielle malgache Jean-Louis Robinson dénonce des fraudes massives durant le 2nd tour du scrutin et demande la démission d’Atallah Béatrice, la présidente de la commission électorale.
Jean-Louis Robinson - candidat à la présidentielle malgache qui est relégué provisoirement en seconde position à l’issue du scrutin du 20 décembre - continue de crier victoire et dénonce l’existence de fraudes massives.
En conférence de presse ce lundi matin, le poulain de Marc Ravalomanana a affirmé une nouvelle fois qu’il détient des preuves sur l’existence de plusieurs urnes remplies de bulletins de vote sans numéro et cochés à l’avance en faveur de Hery Rajaonarimampianina, son principal adversaire, rapporte le site d’actualité d’Orange Madagascar.
Lui et son équipe martèlent par ailleurs que les résultats qu’ils ont pu collecter jusqu’ici le créditent de 60,66 % des voix alors que ceux publiés par la commission électorale (CENIT) attribuent une large avance à son adversaire, 52,28% contre 47,72% , des données issues de 6422/20 001 bureaux de vote.
Face à cet imbroglio, Jean-Louis Robinson demande une nouvelle fois l’arrêt immédiat de la publication des résultats provisoires par la CENIT, d’autant plus que la crédibilité de cette structure laisse à désirer, selon lui, étant donné que sa présidente est une ancienne conseillère technique du candidat Hery Rajaonarimampianina.
La guerre des chiffres s’intensifient ainsi entre l’équipe de Jean Louis Robinson d’un côté et la commission électorale de l’autre. Dans le camp de Hery Rajaonarimapianina, qui affirme avoir fait aussi leur propre décompte, on continue de croire que la victoire est désormais acquise et que les résultats publiés par la CENIT ne devraient plus changer grand chose.