Rémi dit « Jao Jean », membre du Conseil supérieur de la transition (CST) a été arrêté mercredi dans son fief à Antsohihy pour viol sur mineure. Des gendarmes sont venus l’interpeller alors qu’il se présentait devant le juge d’instruction. L’Express de Madagascar précise que le syndicat des magistrats avait réclamé son arrestation.
Les circonstances de l’arrestation ne sont pas encore claires souligne le quotidien malgache, mais selon des sources proches du dossier, Jao Jean a bien été arrêté, et son interpellation devrait mettre fin à plusieurs mois de polémique autour d’une affaire de mœurs.
Mercredi 30 novembre, l’ancien député, accompagné de son avocat, s’est présenté devant le juge d’instruction du tribunal d’Antsohihy lorsqu’une escouade de gendarmes a débarqué pour l’arrêter. Le général Bruno Razafindrakoto, commandant de la gendarmerie explique : « Nous sommes là pour exécuter une décision de justice ». Il est certain que le chef d’accusation retenu contre ce membre du CST ne peut être que « le viol sur mineure », compte-tenu du passé judiciaire sulfureux de l’homme politique. Depuis des mois, le syndicat des magistrats avait réclamé son arrestation à la suite d’une affaire de mœurs, précisément de viol sur mineure.
En octobre dernier, la Chambre de détention a mis à jour un mandat d’arrêt lancé contre l’ancien député d’Antsohihy, et des éléments de la Gendarmerie s’étaient déplacés dans la capitale de la région Sofia pour arrêter l’ancien parlementaire mais l’opération avait avorté pour des raisons qui restent encore floues. Le membre du CST, Rémi dit « Jao Jean », devrait être transféré à Mahajanga (Ouest) pour sa détention préventive.
