Les attaques à mains armées et les actes de banditisme se multiplient dans la Grande Ile. Chaque jour les colonnes des faits divers des quotidiens relatent soit des cambriolages soit des embuscades un peu partout dans l’île.
La Capitale et ses alentours ne sont pas épargnés par ce regain d’insécurité. Actuellement, "non seulement le nombre de gang a doublé mais les bandits sont aussi équipés que les policiers".
Depuis le 4 février par exemple, des malfrats en tenue militaire sèment la terreur du côté Ouest de la région d’Antananarivo dans le district d’Ankazobe.
Ils s’introduisent dans les habitations en présentant de faux mandats de perquisition. En ce qui concerne la Capitale, le nombre de cambriolages a connu une hausse considérable. Les bandits n’ont presque plus peur de rien. Armés jusqu’aux dents, ils défoncent les portes et prennent tout ce qui a de valeur chez leurs victimes.
Le commissariat centrale de la police à Tsaralalàna recenserait plus de 10 plaintes par jour dont la plupart sont des agressions à armes blanches et des attaques à mains armées dans les rues ou dans les habitations.
Au regard de la prolifération des actes de banditisme, ces plaintes n’ont pas encore portées leurs fruits.