Illustration/SIPA
À la suite du passage de la tempête tropicale Eliakim, les routes nationales malgaches ont été fortement endommagées. Au niveau de plusieurs localités, la circulation est tout bonnement impossible.
La tempête tropicale Eliakim a beau être partie, les dégâts qu’elle a laissés dans son sillage sont conséquents. Les routes nationales de Madagascar sont en grande partie bloquées en raison de glissements de terrain impressionnants. Sur la RN 2 par exemple, à proximité de Marovoalavo et de Ranomafana, pas moins de cinq éboulements ont eu lieu, bloquant le déplacement des usagers de la route sur plusieurs points. Sur la RN 5 entre Soanierana Ivongo et Maroantsetra ainsi que sur les RN 31 et 32, la situation est également similaire avec de spectaculaires glissements de terrain. Les conducteurs ne peuvent circuler librement.
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Outre les glissements de terrain, les routes inondées sont également un autre problème après le passage de la tempête Eliakim. Selon le Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC), les fortes précipitations ont engendré une montée conséquente du niveau d’eau dans ces mêmes zones. "Le niveau d’eau sur une rivière près d’Antsampanana n’a cessé d’augmenter cette nuit et ce jour. Il n’a diminué qu’en début de soirée", a confié un élément de la gendarmerie de Toamasina, joint par ’l’Express de Madagascar’ au téléphone.
Face à cette situation, les usagers de la route ont interpellé les autorités malgaches. Afin de rétablir un semblant de circulation, la population locale a immédiatement pris les choses en main. "Des travaux de dégagement ont été opérés par la population locale. Cela a permis l’accès aux véhicules légers et aux taxis-brousse. Les poids lourds sont restés coincés", a indiqué la gendarmerie à Ranomafana.
Source : L’Express de Madagascar
