Suite à la relaxe du violeur présumé de sa fille âgée seulement de huit ans, la mère de la victime a organisé une conférence de presse avec son avocat pour dénoncer l’impunité vis-à-vis des violeurs de mineurs en général aux Comores.
Zaidati Abdou, mère de la victime a partagé sa peine lors d’une conférence de presse pour dénoncer l’impunité du présumé agresseur de sa fille : "Le violeur de ma fille doit payer ses actes quelque soit les hommes qui le protègent", rapporte le journal comorien Albalad.
Abdoulfatah, le présumé coupable a été en fait arrêté avant d’être relâché bien que la famille de la victime ait présenté un certificat médical prouvant les faits.
Pour sa part, Saïd Larifou, l’avocat qui se charge de la défense, a appuyé sa cliente : "C’est un crime sexuel et il doit payer, il sera jugé partout où il sera", a-t-il déclaré devant la presse. Il a aussi appelé les familles des victimes d’actes criminels pareils à rompre le silence.
Pour rappel, une mineure de huit ans a été abusée en août dernier par Abdoulfatah, un homme de soixante ans. Selon les dires de sa mère, son agresseur aurait attiré la jeune fille avec des bonbons, puis l’a violée à trois reprises.
Il faut savoir que les agressions sexuelles commises sur des mineurs s’intensifient ces derniers mois aux Comores. Moroni a enregistré 95 cas de viols sur mineurs (filles et garçons) de janvier à août 2011.