L’ex-président comorien pourrait bientôt faire l’objet d’une arrestation qui serait liée à l’utilisation d’un fonds octroyé par l’Arabie Saoudite lors de sa mandature.
Ahmed Abdallah Sambi est, semble-t-il, dans le viseur du gouvernement local qui ferait tout pour qu’il soit traduit très prochainement en justice. Selon le site Mayotte Orange, l’ancien homme fort de l’Union des Comores est appelé à s’expliquer sur l’utilisation des 5 milliards de francs comoriens (plus de 10 millions d’€) octroyés par l’Arabie Saoudite et qui devaient financer le projet d’habitat social au niveau de l’archipel.
Le 28 août dernier, son cas a été évoqué en Conseil des ministres, poursuit toujours le quotidien mahorais, citant une source au sein même du gouvernement comorien.
Les ministres de la Défense et de l’Intérieur ont pour mission « de s’assurer qu’aucun mouvement contestataire populaire ne puisse empêcher la future arrestation à Moroni », aurait confirmé ce membre de l’Exécutif.
A son tour, l’actuel dirigeant Ikililou Dhoinine a demandé à son équipe à ce que l’interpellation de Sambi ne se fasse pas en sa présence mais lors de son déplacement à Paris et à New-York.
A Moroni où l’ex-Raïs prévoit bientôt de lancer son tout nouveau parti Baobab, des interdictions ont été décrétées par les autorités, à en croire aux propos relayés par le quotidien en ligne. Il en est ainsi pour la vente des supports (CD ou DVD) contenant les discours de Sambi.