Le Collectif Urgence Toxida (CUT) se mobilise coûte que coûte face à la lutte contre la toxicomanie à Maurice.
Ainsi, le collectif, qui a tenu une rencontre avec les différentes entités, organisations non-gouvernementales (ONG), médecins et toxicomanes en traitement, parlementaires… a fait part de ses recommandations à l’assistance lors d’une conférence de presse tenue hier à l’hôtel Sheraton à Ebène.
Sur le Subutex, l’association a demandé à ce qu’il n’y ait plus de décriminalisation en vue de permettre aux toxicomanes d’avoir le traitement médical pour la désintoxication et de réhabilitation par voie intraveineuse.
Par ailleurs, le Collectif Urgence Toxida a tenu à faire des suggestions sur la formation du personnel médical pour combattre la stigmatisation et la discrimination au bénéfice des usagers de drogue par voie intraveineuse (UDVI) et les personnes vivant avec le VIH/Sida (PVVIH).
Pour accentuer la lutte, l’association a réclamé qu’un texte sur la campagne de promotion autour du programme de réduction des risques (Rdr) soit rendu public pour la meilleure compréhension en vue de l’adoption d’une approche plus holistique concernant les services offerts aux UDVI.
Pour les femmes et les jeunes UDVI, l’ONG opte pour la production des programmes, tout comme elle souhaite la réhabilitation des UDVI, des PVVIH ou les travailleurs du sexe à travers le traitement par la méthadone.