Les médias mauriciens ont annoncé le prochain lancement par la Banque Mondiale d’une initiative de financement des risques de catastrophes dans les cinq Etats membres de la Commission de l’océan Indien (COI).
Travaillant de concert avec la Banque mondiale, la Commission de l’océan Indien (COI) et le Bureau des Nations unies pour la Réduction des risques de catastrophe (UNISDR) s’associent pour dresser un état des lieux précis des risques de catastrophes futures et déterminer l’étendue de leurs impacts sur l’économie des zones affectées.
Ce projet concerne les Etats membres de la COI, notamment La Réunion, l’île Maurice, Madagascar, Comores et Seychelles. L’objectif est de mettre en place des "politiques réalistes de prévention et d’utilisation des ressources financières" afin d’apporter une réponse efficace, efficiente et appropriée en cas de catastrophe.
La stratégie qui sera mise en avant s’appuiera sur les dernières avancées technologiques, adoptées par toutes les grandes organisations internationales, comme le relate le site maurice-info.mu. Dans le cadre du lancement de cette initiative de financement des risques de catastrophes, le projet COI-ISLANDS a d’ores et déjà obtenu un financement de 543 000 dollars octroyé par l’UNISDR.
Par ailleurs, des mesures de prévention et de préparation contre les catastrophes naturelles, appliquées aux cours de ces dix dernières années dans la plupart des petits Etats insulaires affiliés à la COI ont permis de réduire progressivement les pertes de vies humaines.
Depuis la création de l’organisation régionale, il y a une trentaine d’années, les pertes directes dues aux catastrophes naturelles dans les cinq pays membres de la COI sont considérables et se chiffrent à hauteur de 2,8 milliards de dollars.
D’après le site maurice-info.mu, le Dispositif mondial pour la réduction des risques de catastrophes (GFDRR) devrait officialiser le lancement de cette initiative de financement des risques lors d’une réunion qui se tiendra à Mahébourg, Maurice, le 28 et le 30 avril prochains.
Pour la première fois, les adhérents de la COI vont établir des "prévisions réalistes et fiables des risques de catastrophes à venir et des pertes économiques" qu’ils engendreront, commente le quotidien en ligne mauricien, rappelant que ces pertes avaient été jusqu’à présent "largement sous-estimées" par la Banque mondiale.