Lundi, peu avant 2 heures du matin, Thierry Laval, 21 ans, a perdu le contrôle de sa BMW sur la commune de Lavancia-Epercy dans le Jura. Les secours n’ont pu réanimer le jeune réunionnais.
Une BMW littéralement coupée en deux, au bord de la route. La violence de l’image laisse à peine entrevoir celle du choc qui a coûté la vie, dans la nuit de samedi à dimanche, à un jeune réunionnais de 21 ans.
Il est environ 1 h 50, Thierry Laval, domicilié à Oyonnax où il exerçait la profession de boulanger, roule en direction du petit village de Jeurre.
Il vient de quitter Oyonnax au volant de sa BMW type 3-20, achetée seulement quinze jours auparavant. Des amis l’attendent au Carlin’s, la boîte de nuit locale. Il vient de parcourir les trois-quarts du trajet lorsque le contrôle du véhicule lui échappe.
Une courbe à gauche et la voiture quitte la chaussée pour aller percuter une glissière de sécurité, puis un panneau de signalisation avant de terminer sa course contre un arbre. La BMW s’est immobilisée dans le sens inverse de sa circulation, sectionnée en deux parties, entre les sièges avant et la banquette arrière. Un arbre s’est fendu de tout son long, l’écorce arrachée, et l’arrière du véhicule a été projeté une vingtaine de mètres plus loin. De l’autre côté de la route, les gendarmes retrouvent une portière.
Autant d’éléments qui témoignent du choc que vient de subir le jeune conducteur. Celui-ci décédera sur les lieux, malgré l’intervention des sapeurs-pompiers de Moirans-en-Montagne et de leurs collègues de Dortan, dans l’Ain. Le maire de Lavancia était sur les lieux, comme le commandant de la compagnie de gendarmerie de Saint-Claude, deux patrouilles de la COB sanclaudienne et deux patrouilles du Psig. Des gendarmes qui ont constaté que Thierry Laval ne possédait plus de points sur son permis de conduire, mais l’on ignore encore s’il en avait été notifié ou si la procédure était en cours.
À l’origine de cette terrible embardée, c’est la vitesse qui est pointée du doigt par les forces de l’ordre. L’enquête en cours devra établir si d’autres éléments ont précipité cette sortie de route. Mais la présence d’un deuxième véhicule - thèse avancée par des amis de la victime - ne semble pas privilégiée. Sur place, les services de secours n’ont pas été en mesure d’effectuer un prélèvement sanguin, comme le veut la procédure en pareilles circonstances. Il sera donc difficile de déterminer si le jeune homme roulait ou non sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants.
Avec Le Progrés