Après l’affaire Cahuzac, de nouvelles révélations font réagir. Le Monde révèle que Jean-Jacques Augier, l’ex-trésorier de la campagne de François Hollande, est actionnaire de 2 sociétés offshore aux îles Caïmans.
Un nouveau scandale fiscal vient de faire surface et pourrait toucher la République irréprochable prônée par François Hollande, actuellement en pleine
tempête Cahuzac.
Pas moins de 86 journalistes investigateurs, dont ceux du quotidien Le Monde, du Washington Post, de la BBC, de The Guardian,… ont fait une nouvelle révélation retentissante ce jeudi 4 avril. Selon eux, l’ex-trésorier de campagne de François Hollande pendant la présidentielle de 2012, Jean-Jacques Augier, serait actionnaire de deux sociétés offshore dans les îles Caïmans.
Avant de révéler au grand jour cette information, ces professionnels des médias, membres du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), ont passé en revue plus de 2,5 millions de documents concernant près de 120 000 sociétés "offshore" implantées un peu partout dans le monde ainsi que des particuliers.
Alors que l’onde de choc né de l’affaire Cahuzac ne faiblit pas, ces journalistes issus de 40 pays différents, lâchent une nouvelle bombe que les médias de métropole qualifient déjà de "offshore leaks".
Selon Le Monde, ces documents secrets concernent également de nombreuses personnalités mondiales. En France, le nom de François Hollande est de nouveau cité dans un scandale fiscal puisque son ancien trésorier de campagne et ami proche, Jean-Jacques Augier, a reconnu avoir investi dans deux sociétés offshore aux Caïmans. Cet homme d’affaires du monde de l’édition aurait engagé des investissements dans ces îles des Caraïbes, considérées comme un paradis fiscal, par le biais de son holding financier Eurane.
"Non sans un certain embarras, M. Augier confirme les faits, mais affirme n’avoir ‘ni compte bancaire personnel ouvert aux Caïmans ni investissement personnel direct dans ce territoire’. ‘J’ai investi dans cette société par l’intermédiaire de la filiale d’Eurane en Chine, Capital Concorde Limited, un holding qui gère toutes mes affaires chinoises, précise ce proche du chef de l’Etat.
"L’investissement dans International Bookstores apparaît au bilan de cette filiale. Rien n’est illégal", selon ses propres aveux.