Arrivé en Nouvelle Calédonie dimanche soir, François Hollande a annoncé que pour choisir leur avenir, « les Calédoniens auront le dernier mot ».
Après avoir assisté au sommet du G20 à Brisbane en Australie, François Hollande s’est envolé pour la Nouvelle Calédonie. A peine arrivé sur le tarmac, à l’aéroport de Tontouta (Nouméa) ce dimanche soir, (heure locale), il a déclaré que « les Calédoniens auront le dernier mot » pour choisir leur avenir.
Durant cette visite de 36 heures sur le sol calédonien, le président a affirmé : « Je viens pour insister sur la parole de l’Etat, la parole de la France ». Selon le Parisien, il a également évoqué le référendum d’autodétermination prévu avant 2018, conformément à l’accord de Nouméa (1998), l’archipel étant en cours de décolonisation. « Au travers du référendum d’autodétermination, la France espère réussir pour la première fois de son histoire un processus de décolonisation par l’accompagnement plutôt que par la rupture », commente cette même source.
Aujourd’hui, François Hollande a prévu de se recueillir sur les tombes de Jacques Lafleur et de Jean-Marie Tjibaou, respectivement leader « caldoche » (mort en 2010) et dirigeant kanak (assassiné en 1989). Les 2 hommes sont connus pour avoir renforcé la réconciliation entre les communautés. Il inaugurera également le traitement de nickel de taille mondiale dans le nord de la Nouvelle Calédonie, localité gérée par les indépendantistes.
C’est seulement mardi matin que le locataire de l’Elysée quittera l’archipel pour rejoindre l’Australie. Il s’agit de la première visite d’un président français dans l’île-continent.