Vladimir Poutine n’est pas prêt à oublier l’incident aérien entre la Russie et le Turquie. Lors de son allocution annuelle devant les politiques russes, il a clairement affirmé que les Turcs "vont regretter ce qu’ils ont fait".
Cette déclaration de Vladimir Poutine contraste avec le rapprochement sur le terrain entre les deux ministres des Affaires étrangères des deux pays. De son côté, Barack Obama a appelé les deux camps à aplanir leur différend et à faire face à "l’ennemi commun".
Hier, Vladimir Poutine a accusé la famille du président turc Erogan d’être impliquée dans un trafic de carburant avec l’Etat islamique. Le concerné a aussitôt invité la Russie à présenter des preuves de ce qu’elle avance, laissant entendre que si elles sont avérées il remettra sa démission.
Ces tensions entre la Turquie et la Russie sont nées de l’avion russe qu’Ankara a abattu à la frontière turco-syrienne la semaine dernière. D’un côté la violation répétée de l’espace aérien est mis en avant comme justification, tandis que dans l’autre on déplore un tir arbitraire.