Après avoir été suspendues mardi en raison du mauvais temps, les recherches pour retrouver l’épave du Boeing 777 de Malaysia Airlines reprennent ce mercredi au large de l’Océan indien.
Les équipes de
recherches, qui tentent de retrouver l’épave du Boeing 777 de la compagnie Malaysia Airlines, reprennent service ce mercredi 26 mars. Mardi, elles ont dû suspendre leurs opérations en raison des conditions météorologiques jugées trop dangereuses.
Le mauvais temps a laissé place progressivement à une éclaircie dans le sud de l’océan Indien où un important dispositif a pris position, notamment pour quadriller la zone probable du crash du
mystérieux vol MH370.
Une armada de navires chinois, une douzaine d’avions, dont sept militaires, sont actuellement à pied d’œuvre pour tenter de récupérer les deux objets localisés par satellite il y a quelques jours et qui sont susceptibles d’être des débris de l’avion malaisien, disparu le 8 mars avec 239 passagers à son bord.
Les sauveteurs doivent faire tout leur possible pour repêcher ces objets afin de les identifier. Car il y aurait de fortes chances qu’ils appartiennent réellement à l’appareil de Malaysia Airlines, leur localisation étant éloignée des zones navigables.
Située au large de l’Australie, " cette zone des mers australes, éloignée de toute terre, est peu fréquentée par les navires, et les débris provenant de bateaux, tels que par exemple des conteneurs tombés à l’eau, sont rares, selon les experts ", explique La Dépêche.
"Aujourd’hui les recherches vont se répartir sur trois zones couvrant 80.000 kilomètres carré," relate l’Autorité australienne de Sécurité maritime, qui coordonne les opérations.
Le premier ministre australien, Tony Abbott, a fait part de sa détermination à poursuivre les recherches jusqu’au bout, c’est-à-dire, jusqu’à ce que tout espoir de retrouver un indice quelconque ne soit englouti. Mardi, Le Figaro a précisé que les équipes de secours disposent d’une quinzaine de jours pour mener leurs recherches avant que les boîtes noires ne s’éteignent.
"Nous allons tout simplement continuer à chercher parce que nous devons aux proches des passagers de faire tout ce qui est humainement possible pour résoudre cette énigme", affirme le premier ministre australien, Tony Abbott, sur la chaîne Nine Network.
Les experts issus de six pays - Australie, Nouvelle Zélande, Etats-Unis, Japon, Chine et Corée du Sud - participent aux recherches, qui s’annoncent délicates, comme chercher à "trouver une aiguille dans une botte de foin" mais "nous essayons toujours de localiser la botte de foin", assure Mark Binskin, un haut responsable des forces australiennes.