Ce lundi, dix palestiniens dont un enfant de 5 ans, ont péri dans la bande de Gaza. Un nouveau bilan qui s’ajoute aux 31 décès enregistrés dans la seule journée de dimanche.
Depuis mercredi, lancement de l’opération «
Pilier de défense » par l’armée israélienne, les
hostilités ont déjà fait 90 morts. C’est du côté des palestiniens qu’on déplore le plus de victimes, 87, dont la moitié des civils, indique
Le Point.
Hier, la journée a été particulièrement meurtrière dans la bande de Gaza. Au total, 31 palestiniens, dont 9 issus d’une même famille, ont péri dans les attaques perpétrées par l’aviation et la marine israélienne. Les Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du
Hamas qui gouverne la bande de Gaza, a déjà avisé les Israéliens que "
le massacre de la famille Dallou ne restera pas impuni". "
Ce massacre prouve que l’occupant se venge sur les civils de son échec militaire", a relayé Sami Abou Zouhri, un porte-parole du mouvement. "
Les Israéliens vont payer", a-t-il déclaré fermement.
Il y aurait également quatre femmes et cinq enfants parmi les personnes décédées dimanche. Ils occupaient un immeuble detrois étages situé dans le quartier de Nasser (nord) dans la ville de Gaza lorsque l’aviation israélienne a frappé hier après-midi.
Les hostilités se sont poursuivies très tard dans la soirée, détruisant un bâtiment de la police palestinienne de la ville de Gaza.
Israël a repris tôt ce lundi son offensive. Selon un bilan provisoire, 10 palestiniens ont déjà été tués. Un enfant de 5ans, deux femmes de 20 et 23 ans, trois membres d’une famille et trois fermiers se trouvaient parmi les victimes.
En Egypte, on multiplie les pourparlers pour tenter de « mettre un terme à l’agression ». Hier, le président Mohamed Morsi a reçu au Caire le chef en exil du Hamas Khaled Mechaal et le chef du Jihad islamique Abdallah Challah. Mardi, une délégation ministérielle conduite par le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil el-Arabi, se rendra à Gaza pour convaincre les groupes armés de suspendre leurs tirs, l’ultime condition exigée par Israël pour une éventuelle trêve.