Un diplomate français, en poste au consulat général de Bangalore, est accusé par sa femme d’avoir violé leur fille de trois ans et demi.
Les autorités françaises ont finalement brisé le silence hier, après s’être refusées à tout commentaire depuis les faits qui remontent à la semaine dernière. Le consul général de Bangalore a tenu à préciser que l’employé mis en cause ne possède pas de passeport diplomatique.
L’homme, âgé de 39 ans, a été "appréhendé à son domicile et interrogé par la police jeudi soir", à la suite d’une plainte déposée par sa femme âgée de 37 ans, rapporte Rue89. Le père de famille est accusé d’avoir violé sa fille âgée d’à peine trois ans et demi.
Un rapport médical a confirmé que la fillette a bien été victime de viol le 13 juin dernier. Des analyses ADN ont toutefois été demandées afin de déterminer si le sperme retrouvé est bien celui du diplomate accusé. Cette affaire émeut toute l’Inde, selon différents médias.
D’après les informations du Figaro, le présumé violeur a été "libéré vendredi, ce que les médias indiens ne comprennent pas", ajoute le quotidien sur son site internet. "Il a été libéré à la condition expresse de ne pas quitter le territoire indien. Il aurait passé le week-end sous la ’surveillance’ du consul général de Bangalore", relate Le Figaro.
Des associations de défense des droits de l’enfant, tels que Child Welfare ou Action Aid Group, ont organisé une manifestation ce lundi 18 juin à Bangalore pour dénoncer l’inaction de la police indienne et le mutisme des autorités françaises.
Après avoir gardé le silence, les autorités françaises se sont finalement exprimées sur l’affaire lundi après-midi. Un porte-parole du consulat de Bangalore a confirmé qu’un viol a bien eu lieu, et l’employé montré du doigt n’a pas de passeport diplomatique. Le consulat offre sa collaboration entière à la police indienne, mais sans interférer dans l’enquête. Il affirme aussi qu’il apporte tout son soutien à la famille de l’enfant.