Le président syrien Bachar al-Assad a accordé dimanche 8 janvier une interview à RTL, LCP et France info. "Toutes les guerres sont mauvaises", a-t-il notamment dit, se disant cependant certain de sa victoire.
Dans une interview exclusive accordée à RTL, LCP et France info, le président syrien Bachar al-Assad s’est exprimé, dimanche 8 janvier, au sujet de la guerre qui ravage son pays depuis 2011. Il a notamment assuré que son régime était "sur le chemin de la victoire".
Bachar al-Assad a également évoqué un moment critique dans la guerre en Syrie. D’après lui, la victoire de son régime passe notamment par "l’élimination des terroristes". Le 22 décembre 2016, le régime avait annoncé le repris le contrôle total d’Alep, deuxième du pays, après des années de combats acharnés.
Bachar al-Assad s'est exprimé au micro de RTL. Une interview à écouter en intégralité ce lundi dans #RTLMatin. https://t.co/VckV3Hd2Qv
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Au sujet des nombreuses victimes de la guerre qui dévaste la Syrie, y compris civiles, Bachar al- Assad a estimé que c’était "le prix à payer parfois". "Bien entendu c’est très douloureux pour nous, Syriens, de voir une partie de notre pays détruite, et de voir un bain de sang" mais "je n’ai jamais entendu parler, dans l’histoire, d’une bonne guerre. Toutes les guerres sont mauvaises", a-t-il souligné.
Bachar al-Assad a ajouté que la question "c’est comment libérer les civils des terroristes". Le régime syrien qualifie de "terroristes" tous les groupes de l’opposition qui le combattent. "Est-ce que c’est mieux de les laisser sous leur pouvoir, avec les décapitations, les exécutions ? Non, il faut les libérer, et c’est le prix à payer parfois", a-t-il conclu.
D’autres extraits de cette interview de Bachar al-Assad doivent être diffusés ce lundi 9 janvier. Le 30 septembre 2016, une trêve globalement respectée a été décrétée en Syrie. Elle doit ouvrir la voie à des négociations de paix prévues fin janvier à Astana, au Kazakhstan. Ces négociations devraient tenter de mettre fin à la guerre dans le pays, qui a fait plus de 310 000 morts et des millions de réfugiés depuis mars 2011.
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