À six jours du scrutin européen, le président de la République a accordé un entretien à une quarantaine de quotidiens régionaux, lundi 20 mai, lors duquel il justifie sa présence pendant la campagne électorale.
Dans un entretien accordé à la presse quotidienne régionale, publié ce mardi 21 mai, Emmanuel Macron défend son implication dans la campagne pour les élections européennes du 26 mai. D’après le chef de l’Etat, "le projet de transformation" qu’il mène pour la France "ne va pas sans une nouvelle étape du projet européen".
Emmanuel Macron, estime donc qu’il ne peut être "un spectateur", mais "un acteur" dans ce scrutin européen. "Si, en tant que chef de l’Etat, je laisse se disloquer l’Europe qui a construit la paix, qui a apporté de la prospérité, j’aurais une responsabilité devant l’histoire", a-t-il expliqué. Il est donc, selon ses dires, tout à fait normal qu’il s’y implique.
Le président français a également parlé de l’influence de Steve Bannon, ex-conseiller du président américain, et les financements russes de "partis extrêmes". Il a dénoncé "une connivence entre les nationalistes et des intérêts étrangers, dont l’objectif est le démantèlement de l’Europe". Emmanuel Macron qualifie d’ennemi de l’Europe les nationalistes qui veulent la diviser.
Après le scrutin, le chef de l’Etat voudrait par ailleurs "une convention fondatrice européenne" pour "définir la stratégie de l’Europe" pour les cinq prochaines années. Il souhaiterait aussi avoir une vraie concertation nationale pour avancer sur la taxation commune du kérosène en Europe, note RTL.
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