Le sentiment de pannes plus nombreuses sur la voie unique de la route du Littoral est réel. La subdivision routière Nord confirme qu’il y a bien 2 fois plus de véhicules en panne en mode basculé, qu’en mode normal.
Dans la salle de la subdivision routière Nord, la route du Littoral est sous surveillance 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Sur les écrans, les opérateurs repèrent rapidement les pannes de véhicules qui gênent la circulation sur la voie unique.
Entre 2013 et 2014, le basculement dure 18 jours, pour 37 voitures en panne. Il y en a eu 10 de moins pour la période suivante où il y a eu 27 jours de basculement. Entre 2015 et 2016, 22 jours de basculement et 52 voitures en panne
"Face à cela, nous avons mis en place un dispositif avec un dépanneur qui est en permanence sur la route du Littoral. Si cette panne a lieu dans le canal bichique, à voie unique, les automobilistes qui sont à l’arrière ne peuvent que patienter, jusqu’à ce que l’on enlève le véhicule et que l’on dégage la voie", explique Pascal Hoarau, responsable adjoint à la subdivision routière Nord.
Dans les embouteillages, les véhicules qui ne sont pas correctement entretenus ont statistiquement davantage de risques de tomber en panne, comme le confirme Idriss Salimina, chef d’équipe chez Cadjee Batteries.
"Cela peut en effet engendrer des problèmes de surchauffe. Et tout ce qui concerne l’embrayage et le frein, c’est la même chose. S’ils ne sont pas régulièrement contrôlés, cela peut entraîner une usure plus importante, surtout lorsque l’on alterne entre être à l’arrêt et repartir".
Sur la route du Littoral, le dépanneur en poste à la Grande Chaloupe met entre cinq et dix minutes pour intervenir sur un véhicule léger.
Entre 2013 et 2014
18 jours de basculement et 37 voitures en panne
Entre 2014 et 2015
12 jours de basculement et 27 voitures en panne
Entre 2015 et 2016
22 jours de basculement et 52 voitures en panne
En mode 4 voies : 1 voiture par jour
En mode basculé : 2 voitures par jour