François Hollande et Angela Merkel s’envolent ce jeudi après-midi à Kiev afin de proposer un règlement du conflit ukrainien après la requête du gouvernement pour des livraisons d’armes à ses soutiens.
La négociation semble se poursuivre. Répondant à l’appel ces derniers jours de l’Ukraine qui demandait à ses soutiens occidentaux des livraisons d’armes défensives pour faire "face à l’agresseur", François Hollande et Angela Merkel partiront pour Kiev cet après-midi. Le président de la république et la chancelière allemande rencontreront le président ukrainien, Petro Porochenko. Le chef de l’état poursuivra ensuite son voyage à Moscou ce vendredi pour discuter avec son homologue russe, Vladimir Poutine. Ils évoqueront une nouvelle proposition de règlement du conflit en Ukraine orientale.
Le chef de l’état l’a confirmé ce jeudi lors de son cinquième Grand Oral. Annonçant ce voyage pour l’Ukraine, François Hollande a précisé que l’option de la diplomatie ne pouvait pas être poursuivie éternellement. Le président de la république estime que le temps presse et "il ne sera pas dit que la France et l’Allemagne ensemble n’auront pas tout tenté, tout entrepris, pour préserver la paix". Il a ajouté que la France n’était pas en guerre en Ukraine et ne souhaite pas l’être car la politique et la diplomatie doivent reprendre leurs droits.
Le déplacement à Kiev et Moscou de François Hollande et Angela Merkel a pour but de compenser l’annulation du sommet d’Astana, au Kazakhstan, à cause de la reprise des combats, qui devait réunir mi-janvier les deux dirigeants avec Petro Porochenko et Vladimir Poutine. Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry est déjà sur place depuis ce matin. Il a rencontré Petro Porochenko et partira pour Munich pour s’entretenir avec son homologue russe, Sergueï Lavrov.