La crise à Madagascar continue à faire monter l’insécurité dans la Grande île. Les vols, les braquages en plein jour rythment le quotidien des Malgaches.
Lundi dernier, en plein après-midi, quatre bandits ont attaqué une personne munie d’une sacoche pleine d’argent à proximité d’une des plus grandes boulangeries de la capitale. Ils attendaient l’agent porteur de l’argent avec leurs scooters, le moyen de locomotion idéal pour disparaître dans la circulation en un rien de temps. Deux voleurs guettaient sur leurs deux roues tandis que les deux autres arrachaient le sac aux mains du porteur. Ils allaient partir sur les motos quand, au comble de la malchance, les deux engins ont refusé de démarrer.
Les agents de sécurité à proximité ainsi que les passants ne se sont pas fait prier pour intervenir. Deux voleurs ont été interpellés tandis que les autres ont pu détaler à travers les ruelles du quartier. Les deux bandits attrapés ont subi la colère d’une foule enragée avant que les représentants des forces de l’ordre n’arrivent sur place. L’argent a été rendu à son propriétaire et les voleurs ont été emmenés par la police. Pour les fuyards, ils n’ont pas encore été retrouvés mais les recherches se poursuivent.
Un autre incident également, dans la périphérie de la capitale cette fois-ci. Dimanche dernier, un bar s’est fait voler toute sa recette par des malfrats. Tout s’est déroulé au moment où le propriétaire allait fermer boutique. Des personnes qui attendaient dehors l’ont menacé avec un Kalachnikov et des PA, il n’a rien pu faire pour échapper aux bandits. Deux autres personnes, qui venaient d’acheter des articles, ont également été retenues en otage dans l’épi-bar durant le hold-up avec les derniers consommateurs qui finissaient leurs verres.
Les voleurs ont maîtrisé la situation en un temps record et ils ont exigé tout de suite l’argent récolté la veille lors de la vente du « riz à bas prix », ainsi que la recette du dimanche. Pendant que les uns raflaient l’argent, les autres ligotaient les otages. Durant un moment d’inattention, une mère de famille a réussi à s’enfuir et à alerter le village. Les bandits ont pris la poudre d’escampette en entendant le voisinage arrivé et ils ont disparu avec leur butin. Les forces de l’ordre, arrivées plus tard, n’ont pu que procéder aux enquêtes d’usage.