L’affaire date du 30 septembre 2007 : Roberto Moellon - un homme de 39 ans - a poignardé sa mère avant de lui arracher le coeur et de lui transpercer les yeux car il voyait en elle, Satan. Aujourd’hui, le délibéré de la Chambre d’Instruction de la Cour d’Appel de Saint Denis a été rendu : cet homme a été jugé irresponsable pénalement. Ce qui veut dire qu’il sera interné dans un hôpital psychiatrique et non incarcéré en prison.
Arrêté sur la terrasse de la propriété familiale à Saint Louis, Roberto Moellon traînait le cadavre mutilé de sa mère Lisette Moellon, à qui il a également transpercé les yeux.
Aujourd’hui, la Chambre d’Instruction de la cour d’Appel de Saint Denis a rendu sa décision après avoir placé l’affaire en délibéré le 2 juin dernier : Roberto Moellon a été déclaré "irresponsable de ses actes au moment des faits".
Il n’y aura donc pas de procès et il sera directement interné en hôpital psychiatrique.
Suite aux conclusions des experts, il s’avère que cette homme a été atteint de "bouffées délirantes à caractère mystiques au moments de faits".
Présenté à la barre de la Chambre d’Instruction de la cour d’Appel le 3 juin dernier, Roberto Moellon a présenté ses excuses à ses proches en ces termes : "je demande pardon à ma famille que j’aime de tout mon coeur".
Aîné d’une fratrie de huit enfants, le prévenu a également reconnu les faits bien qu’il ne se souvienne pas avec exactitude de cette journée tragique.
Roberto Moellon a déclaré "avoir vu Satan dans sa mère" et c’est pour cela qu’il l’aurait tué de 19 coups de couteau, avant de lui arracher le coeur et de lui crever les yeux.
Cette audience en date du 2 juin visait à déterminer l’état psychiatrique de cet homme : l’affaire a été placée en délibéré mais aujourd’hui, le jugement a été rendu comme prévu.
Roberto Moellon n’ira pas en prison car il a été déclaré irresponsable de ses actes au moment des faits.
Certains membres de la famille de Roberto Moellon ne cachent pas leur déception suite à l’annonce de cette décision. Selon eux, il aurait été souhaitable qu’un procès ait lieu et que leur frère soit incarcéré.
A noter : ce sont les psychiatres ont la lourde tâche de déterminer "le degré de responsabilité pénale" des individus en proie à une folie meurtrière en rendant leurs conclusion d’expertises face à la Cour.