À Tobago, un requin a attaqué un touriste venant du Royaume-Uni. L’homme de 64 ans était tranquillement en train de nager dans la mer quand il s’est fait mordre.
Un citoyen britannique âgé de 64 ans a subi de graves blessures après une attaque de requin.
La victime des morsures a été emmené à l’hôpital général de Scarborough, principale ville de Tobago, son état est jugé très préoccupant. L’incident est survenu sur la plage de Turtle Bay, le vendredi 26 avril. Les faits se seraient déroulés à environ 10 mètres du rivage.
Farley Augustine, secrétaire en chef du Parlement de l’île, a avancé que l’attaque aurait probablement été perpétrée par un requin bouledogue. Il pourrait mesurer entre 2,5 mètres et 3 mètres de long et dépassant les 61 centimètres de largeur.
L’agression a été d’une extrême violence : la victime a perdu sa main gauche et sa cuisse gauche a été tranchée. Son abdomen portait également des traces de multiples lacérations.
Par mesure de précaution, les autorités de Tobago ont interdit l’accès à la plage pour la baignade. M. Farley Augustine a souligné que la baignade et toutes les activités de plage ont été stoppées dans la région pour l’instant. Il a également informé que les garde-côtes de Trinidad-et-Tobago ont été alertés et ils ont encerclé la zone. Le secrétaire en chef de la Tobago House of Assembly a demandé aux pêcheurs d’être prudents.
Après des signalements répétés de requins dans la zone, les autorités ont pris la décision de fermer 10 plages par mesure de précaution.
Le Parlement de Tobago avait envisagé d’offrir une récompense pour la capture du requin, mais cette proposition a finalement été abandonnée. La mesure qui a été prise avait suscité une réaction de la part du "Council of Presidents of the environment" (COPE), une coalition d’organisations non gouvernementales dédiées aux questions environnementales.
Le COPE a tenu à souligner que ce type d’incident impliquant un baigneur et un requin est extrêmement rare. Rappelant la présence de plus de 40 espèces de requins dans les eaux de Trinidad-et-Tobago, l’organisation a insisté sur le fait que l’espèce responsable de l’attaque n’a pas encore été identifiée.
De plus, le COPE a mis en garde contre les risques de tueries massives de requins non discriminatoires si une récompense venait à être proposée.