Les hostilités israélo-palestiniennes se poursuivent alors que la diplomatie internationale s’active pour tenter de conclure une trêve.
Pour la huitième journée consécutive, l’armée israélienne continue sans relâche ses frappes dans la bande de Gaza. Parallèlement, les tirs de roquettes palestiniennes en direction du territoire de l’Etat hébreu ne connaissent aucun répit. En une semaine, au moins 140 personnes ont été tuées, dont 135 Palestiniens et 5 Israéliens. Alors que la liste des victimes, en majorité des femmes et enfants, s’allonge, la diplomatie internationale se mobilise activement pour tenter de conclure une trêve entre Israël et le Hamas.
Ce mercredi matin, le président Mahmoud Abbas a indiqué "espérer" une trêve avant la fin de la visite de la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, soit d’ici jeudi.
"La diplomatie est encore à l’œuvre". "Nous n’avons pas encore abandonné l’espoir d’avoir une solution à long terme par la voie diplomatique", déclare pour sa part Mark Regev, porte-parole du premier ministre israélien Benyamin Netanyahu. Un espoir qui risque toutefois de s’évaporer.
En effet, les hostilités se poursuivent sur le terrain, notamment à Tel-Aviv où un bus a été la cible ce mercredi d’une attaque à la bombe, faisant plus d’une dizaine de blessés.
Le gouvernement israélien a immédiatement évoqué une "attaque terroriste". Selon les informations recueillies par les médias, le poseur de bombe a déposé le colis explosif dans le bus rempli de passagers avant de s’enfuir en courant. Mais il a aussitôt été interpellé. "Nous avons arrêté un suspect, le deuxième suspect est une femme", déclare à Europe 1 un porte-parole du gouvernement israélien, Avi Pazner.
Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a condamné " avec la plus grande fermeté " cet attentat survenu en plein centre de la capitale israélienne. " Je condamne avec la plus grande fermeté l’attentat qui vient de se produire à Tel-Aviv, prenant pour cible des civils au moment même où tout doit être mis en œuvre pour parvenir à un cessez-le-feu ", déclare-t-il. " L’urgence, c’est l’instauration d’un cessez-le-feu durable. Je m’en entretiendrai de nouveau aujourd’hui avec mes homologues israélien, égyptien et américaine ", insiste-t-il.
Arrivée mardi soir à Jérusalem, Hillary Clinton a estimé "essentiel d’obtenir une désescalade de la situation à Gaza", et plus largement au Proche-Orient.
Source : Europe 1