Alors que le dernier bilan des inondations et des glissements de terrains fait état de 626 morts, de nouvelles pluies ont repris dimanche 16 janvier, compliquant encore un peu plus la tâche des sauveteurs. Les recherches ont même dû être interrompues en raison des conditions climatiques.
C’est le Colonel Luiz Castro, commandant de la Défense civile, qui a annoncé la suspension des missions de recherches et de sauvetages à cause des conditions de vols entravant les opérations de secours par hélicoptère. Depuis quelques jours, l’armée brésilienne a envoyé des hélicoptères dans les zones reculées pour évacuer des personnes isolées après les glissements de terrain.
Le quartier général de l’armée a été établi dans le centre d’entrainement de l’équipe de football la "Granja Comary", dans la localité de Teresopolis, à 100 km au nord de Rio. Près de 800 soldats, 74 véhicules et 12 hélicoptères sont mobilisés pour participer aux missions d’évacuation et sauvetage des sinistrés. Par ailleurs, l’armée a aussi monté deux hôpitaux de campagne à Nova Friburgo et à Itaipava, des villes lourdement touchées par la catastrophe.
"L’état de catastrophe naturelle" a été décrété dans 7 villes dimanche 16 janvier par le gouverneur de Rio Sergio Cabral. Par ailleurs, les autorités sanitaires de la région ont mis en garde contre un risque élevé d’épidémies en raison de la contamination des eaux des puits.