SIPA
D’après les dires du président américain, les États-Unis pourraient "revenir" dans l’accord de Paris sur le climat. Il demande toutefois un traitement plus équitable.
Le président américain Donald Trump pourrait bien revenir sur sa décision de se retirer de l’accord de Paris sur le climat. "En théorie", a-t-il dit mercredi 10 janvier 2018, il n’y a aucun problème à ce retour s’il y avait un juste traitement des États-Unis.
Dans une conférence de presse commune avec la Première ministre norvégienne Erna Solberg, Donald Trump avait en effet estimé que l’accord du COP-21 "traitait les États-Unis de manière très injuste". Le chef d’État américain assure n’avoir aucun problème personnel avec le pacte pour un environnement durable. "J’avais un problème avec l’accord qu’ils ont signé parce que, comme toujours, ils ont conclu un mauvais accord", a pointé du doigt l’hôte de la Maison-Blanche.
À LIRE AUSSI : Vidéo – Emmanuel Macron apostrophe Donald Trump sur sa ’responsabilité face à l’Histoire’ au sujet du climat
Par accord injuste pour les États-Unis, Donald Trump insiste sur l’impact économique négatif. "Nous sommes un pays riche en gaz, en charbon et en pétrole et en beaucoup d’autres choses", a-t-il martelé. Le président américain a jugé que les efforts demandés à son pays étaient plus élevés que ceux de la Chine, son grand rival économique. D’après le gouvernement actuel donc, Donald Trump maintiendra le retrait à moins de négocier de nouveaux termes "plus favorables aux entreprises, aux travailleurs et contribuables américains".
Pour rappel, Donald Trump a annoncé en juin 2017 le retrait des États-Unis de l’accord de Paris visant à contenir le réchauffement climatique. Le pacte avait été conclu en décembre 2015 dans le cadre de la COP-21. Le retrait ne sera pourtant effectif que dans plusieurs années. À l’époque, le président américain avait déjà fait part de sa volonté d’entamer des négociations afin de parvenir à un nouvel accord. Il s’était alors vu opposer une fin de non-recevoir. Donald Trump reste encore très flou et l’exécutif n’a pas donné plus de précisions sur ce retour.
Source : Le Figaro, BFMTV
