Le dossier messagerie d’Hillary Clinton qui a été classé en juillet 2016, a été rouvert par le Bureau fédéral américain, vendredi. Un revirement de la situation qui pourrait profiter à Donald Trump
James Comey, directeur du Bureau Fédéral Américain, a annoncé vendredi qu’après la découverte de nouveaux emails d’Hillary Clinton, les enquêteurs fédéraux doivent ouvrir une enquête sur la messagerie privée. En effet, ils devront déterminer si la candidate démocrate à la Maison Blanche a divulgué ou non des informations confidentielles.
Selon 20minutes, les emails révélés sont "pertinents", mais le FBI n’a pas encore commencé l’étude des contenus qui ne devrait d’ailleurs pas prendre fin avant le 8 novembre 2016, jour de l’éléction présidentielle américaine. Aucun détail sur l’enquête n’a jusqu’ici été révélé.
Dans une lettre adressée aux présidents de plusieurs commissions parlementaires, dont le Renseignement et la Justice, James Comey a indiqué "Je vous écris pour vous informer que l’équipe enquêtrice m’en a informé hier, et que j’ai donné mon accord pour que le FBI prenne les mesures d’enquête appropriées afin de permettre aux enquêteurs d’examiner ces emails et de déterminer s’ils contiennent des informations classifiées, et pour déterminer leur importance dans notre enquête".
Les messages n’auraient pas été découverts, selon NBC, sur son serveur, mais sur un "appareil électronique".
L’équipe d’Hillary Clinton reste confiante
Malgré cette décision du FBI de rouvrir l’enquête sur la messagerie de la candidate démocrate, son équipe se dit confiante. John Podesta, le directeur de campagne d’Hillary Clinton, a demandé aux responsables du FBI de fournir plus de détails. Dans un communiqué, relayé par le Figaro, il a fait part de son étonnement dans cette affaire. "Il est extraordinaire qu’une chose pareille se produise à seulement 11 jours d’une élection présidentielle"
Et Donald Trump en profite
Du côté de Donald Trump, la découverte et l’ouverture de cette nouvelle enquête tombent à point. Le milliardaire s’en réjouit. Ses partisans ont même scandé "Enfermez-la". Le candidat à la Maison Blanche a ajouté "J’ai un grand respect pour le fait que le FBI et le ministère de la Justice soient désormais disposés à avoir le courage de corriger la terrible erreur qu’ils ont commise", lorsqu’ils ont classé cette affaire.