Fusillade d’Orlando : le tueur inspiré, mais pas dirigé par Daesh

La fusillade d’Orlando est la pire attaque terroriste depuis le 11 septembre 2011, rappelle Le Point qui consacre un dossier sur Omar Mateen, le responsable de l’attaque. Le carnage mené par cet Américain d’origine afghane a coûté la vie à 49 personnes dans une discothèque d’Orlando, une ville de l’État de Floride connue mondialement pour ses parcs d’attractions.

Né à New York, Omar Mateen avait 29 ans. Il avait visiblement été inspiré par la propagande de Daesh sur internet. Son acte a provoqué une vague d’indignation à travers le monde, et les témoins ont décrit des scènes de chaos et d’horreur. "Il semble que le tireur ait été inspiré par diverses sources d’informations extrémistes sur internet", a affirmé lundi le président américain Barack Obama, tout en soulignant qu’il n’y a "pas de preuves claires indiquant qu’il était dirigé depuis l’extérieur".

Selon toujours Barack Obama, l’auteur de la fusillade d’Orlando a annoncé son allégeance à Daesh à la dernière minute. Omar Mateen, employé d’une société de sécurité, a attaqué la discothèque vers 02H00 du matin avec un fusil d’assaut et une arme de poing. Après avoir abattu plusieurs personnes, il s’est retranché dans les toilettes avec des otages et a appelé les services d’urgence pour revendiquer son allégeance à Daesh.

Le déroulement de la fusillade d’Orlando rappelle l’attentat du Bataclan, le 13 novembre 2015 à Paris, avec une prise d’otages qui s’est terminée par un assaut. "Quand la situation a semblé stabilisée et le suspect barricadé dans les toilettes, nos négociateurs lui ont parlé et il n’y a pas eu de tirs à ce moment-là", a déclaré le chef de la police d’Orlando John Mina, décrivant un assaillant calme quand il parlait au téléphone avec les forces de l’ordre.

Selon le ministère de l’Intérieur saoudien, Omar Mateen a effectué à deux reprises le petit pèlerinage, à La Mecque en 2011 et 2012. La chaîne CNN a aussi affirmé qu’il s’était rendu aux Émirats arabes unis. Sa famille, elle, lui reconnaît bien des défauts, mais jure que son acte n’était en rien lié à la religion, y voyant plutôt des motifs homophobes. L’auteur de la fusillade d’Orlando a aussi des antécédents de violences conjugales, selon son ex-femme.

Voir le dossier du Point consacré à Omar Mateen.